Le fondateur de Tesla, Elon Musk, reconnu comme un pionnier dans le secteur des véhicules électriques (VE), a récemment annoncé une évolution surprenante pour son entreprise. Tesla, qui se positionne en tant que leader en innovation dans le domaine des véhicules électriques, a suscité l’étonnement en déclarant son intention de se tourner vers l’énergie hydrogène.
Autrefois qualifié de “carburant le plus insensé”, l’hydrogène pourrait-il devenir une solution d’avenir ? Musk a exprimé par le passé son scepticisme concernant l’hydrogène comme moyen de stockage d’énergie, le qualifiant de “chose la plus stupide” lors d’une interview télévisée. Toutefois, face à la concurrence croissante des véhicules électriques chinois de BYD, cette décision semble être une stratégie pour maintenir la compétitivité de Tesla alors que les VE gagnent en popularité. Par ailleurs, des pays comme la Chine et le Japon explorent également les technologies liées aux piles à hydrogène.
En investissant dans la recherche et le développement de la technologie des piles à hydrogène, Tesla ne prend pas seulement une décision stratégique, mais diversifie également son portefeuille de produits, ce qui lui permettra de rester à l’avant-garde de l’industrie automobile. Les perspectives offertes par cette technologie sont particulièrement prometteuses. En effet, l’hydrogène, en tant que source d’énergie, ne génère aucune émission polluante et ne produit que de l’eau comme sous-produit, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités pour répondre aux objectifs environnementaux.
La première voiture à hydrogène devrait être lancée en 2026. L’annonce de l’exploration de l’hydrogène n’est pas la seule surprise, car la date de présentation du premier modèle se rapproche rapidement. Tesla a fixé un objectif ambitieux pour le lancement de sa première voiture à hydrogène, baptisée «Model H», qui intégrera une technologie de pile à combustible de pointe.
Actuellement, moins de 17 000 véhicules à hydrogène circulent aux États-Unis, tous localisés en Californie. Cet État est le seul à disposer d’un réseau de stations de recharge en hydrogène. Pour favoriser une adoption plus large des voitures à hydrogène, il sera nécessaire de développer de nouvelles infrastructures pour soutenir cette technologie émergente. Auparavant, Honda, Hyundai et Toyota étaient les seules marques à commercialiser des véhicules fonctionnant à l’hydrogène.
Comment fonctionne un véhicule à hydrogène ?
Le moteur électrique des voitures à hydrogène utilise la même technologie que celle des véhicules électriques pour entraîner les roues. La distinction réside dans le fait que, contrairement aux véhicules électriques alimentés par des batteries, les véhicules à hydrogène fonctionnent grâce à une pile à combustible où l’hydrogène pur traverse une membrane pour se combiner avec l’oxygène présent dans l’air. Ce processus génère de l’électricité pour faire tourner les roues, avec de la vapeur d’eau comme unique sous-produit. Les conducteurs doivent remplir leur véhicule à l’aide de réservoirs haute pression en fibre de carbone dans des stations de ravitaillement en hydrogène.
Cependant, pour produire de l’hydrogène pur destiné à alimenter la pile à combustible, une quantité significative d’énergie est requise pour extraire l’hydrogène d’un composé. L’hydrogène pur est difficile à trouver dans la nature, car il est généralement lié à d’autres éléments en raison de sa forte tendance à se combiner. Cela en fait un excellent vecteur énergétique. Néanmoins, le processus de craquage de l’hydrogène libère également du dioxyde de carbone comme sous-produit.
Source : Drive Spark