Pour le fondateur, « Il n’y a aucun risque mortel qui menace la survie de Huawei »

Bien que le fondateur admet que la société n’était pas entièrement préparée aux sanctions américaines, il rassure que celles-ci ne constituaient aucune menace pour la survie de sa société, mais plutôt la chute des États-Unis.
Depuis mai dernier, Huawei n’est plus le bienvenu sur le sol américain pour traiter affaire en raison d’un ordre exécutif américain signé par le président Donald Trump. Mais contrairement à ce qui se présage, le bannissement de la société par les États-Unis ne porte aucun risque pour l’avenir du géant chinois de la technologie.
Dans une récente interview avec Yahoo Finance, le fondateur de Huawei explique que sa société peut très bien survivre sans les partenaires américains. Il déclare :
Si les entreprises américaines cessaient complètement de nous approvisionner, notre production ne s’arrêterait pas un seul jour dans le futur. Nous augmenterions plutôt la production. Il n’y a aucun risque mortel qui menace la survie de Huawei.
Des mises à pied pour réduire les coûts
Ren confirme que la société n’était pas entièrement préparée aux restrictions imposées aux États-Unis, ce qui rendent sa collaboration presque impossible avec Futurewei, une filiale de Huawei basée aux États-Unis, spécialisée dans la recherche et développement.
Pour réduire les coûts, notamment au sein de cette filiale, la société va maintenir transférer une partie des ingénieurs en Chine et licencier l’autre partie.
Nous ne pouvons plus investir car nous ne sommes pas autorisés à collaborer avec les employés de Futurewei. Quelle est notre prochaine étape? Cela dépend des directives du gouvernement américain.
Il ajoute,
Cela nous empêche de gérer cette société et de collaborer avec elle.
Toujours devant malgré les sanctions américaines
Le fondateur de Huawei a souligné que son entreprise devançait de loin ses rivaux américains et qu’en interdisant son entreprise, les États-Unis pourraient être laissés pour compte dans la course 5G.
Même s’ils ont des superordinateurs et des connexions de très grande capacité, les États-Unis pourraient encore prendre du retard car ils n’ont pas de connexions très rapides
La fermeture de Huawei est le début de la chute des États-Unis